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En octobre dernier, les équipes de chercheurs du laboratoire Google X, rassemblant les projets les plus fous de Google, annonçaient travailler sur unepilule contenant des nanoparticules permettant de détecter la présence de cellules cancéreuses. Google vient d’annoncer cette semaine utiliser la technologie précédemment développée pour assurer la détection de cancer non plus via une pilule, mais grâce à un bracelet connecté.

Le bracelet connecté de Google se base sur l’analyse des particules nanoscopiques circulant dans le sang. Ces particules ont la propriété d’être 2 000 fois plus petites qu’une cellule sanguine et circulent dans le sang pour mesurer les changements biochimiques annonciateurs d’une tumeur, d’une crise cardiaque ou d’un accident vasculaire cérébral. Ces particules ont la fonction de se fixer sur un type particulier de cellule (tumorale par exemple) pour que le corps l’identifie comme cancéreuse. Une détection d’une concentration anormale de ces particules pourraient donc être signe d’un cancer.

Dans un article, nous analysions il y a quelques mois la stratégie de Google dans l’Internet des objets dans lequel nous affirmions que Google mise sur les OS pour entrer sur le marché de l’Internet des Objets afin de se positionner en tant queplateforme des objets connectés.

Google mise sur sur les OS pour entrer sur le marché de l’Internet des Objets…

Les annonces sont donc multiples mais caractérisent une volonté stratégique unique, celle d’entrer dans le marché d’objets connectés via des solutions propriétaires d’OS et d’intelligence logicielle en s’entourant de constructeurs d’objets connectés qui supportent les solutions Google. Alors que les objets connectés se multiplient et se diversifient, Google diversifie également ses systèmes d’exploitation pour des solutions plus adaptées aux spécifications des différents objets connectés. L’objectif est clair : être partout, prendre racine sur tous les objets connectés qui entoureront les individus de demain pour étendre l’activité qui génère actuellement des revenus sur l’internet virtuel, la publicité ciblée et l’utilisation de données utilisateurs.

Et se positionner en temps que plateforme des objets connectés

L’entrée par l’OS n’est qu’un bloc d’une stratégie globale ayant pour objectif de devenir la plateforme des objets connectés, plateforme assurant le lien entre l’objet connecté physique et le service proposé au travers de l’objet. Le Business Model derrière cette stratégie repose sur deux piliers, la monétisation de la data et de l’intermédiation d’une part, la publicité ultra-ciblée d’autre part.

Et le bracelet connecté anti-cancer dans tout ça ?

Le développement d’un objet connecté ne va pas dans le sens évoqué précédemment, argumentant l’entrée de Google dans le marché de l’Internet des objets via les OS et l’intelligence logicielle. Mais d’autres cas similaires, Google Glass, Google Chromecast renvoient également à une stratégie de développement d’objets connectés. Tout comme les Google Glass, le bracelet connecté anti-cancer résulte d’un développement technologique avancé sur le marché que seul Google possède grâce à ses laboratoires de pointe. La stratégie derrière le développement de ces objets connectés repose sur une domination du marché via un avantage compétitif basé sur la technologie (même si pour l’heure, la première version des Google Glass n’a pas atteint les attentes, nous croyons à une seconde version avec une technologie plus poussée qui va pénétrer le marché B2B).

L’intérêt pour Google de développer lui-même des objets connectés est de donner de la crédibilité à ses OS et solutions logicielles : tout comme Chromecastservira au profit de Android TV, le bracelet connecté anti-cancer générera des données alimentant la solution Google Fit, plateforme santé de Google.

 

En vidéo : http://youtu.be/7dzI_azZEGI

Source : https://www.aruco.com/2015/02/google-bracelet-cancer/

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