CRÉATEUR DE PROXIMITÉ DIGITALE, FORMER,TRANSFORMER, RAPPROCHER

4e1aeb054c_timbresueurLe professeur Jason Heikenfeld de l’université de Cincinnati tient dans sa main droite le premier prototype de timbre épidermique capable d’analyser les biomarqueurs présents dans la sueur. Pour le moment, ce modèle mesure les concentrations de sodium et de chlorure, mais les prochaines versions pourront faire des analyses plus complètes. Dans sa main gauche, le scientifique montre un prototype de la deuxième version du timbre qui fonctionne avec une connexion Bluetooth. © University of Cincinnati

Les futurs bracelets connectés sauront sans doute faire beaucoup mieux que compter le nombre de pas que leur porteur effectue ou mesurer son rythme cardiaque. Grâce à une technologie qui vient d’être dévoilée, l’analyse de la sueur pourrait servir à évaluer en temps réel l’état de santé d’un individu. Le système se présente sous la forme d’un timbre épidermique qui a été développé par une équipe réunissant des chercheurs de l’université de Cincinnati et de l’US Air Force Research Laboratory. Le timbre incorpore un papier microfluidique similaire à celui que l’on trouve dans les tests de grossesse. Il peut mesurer les concentrations d’ions des biomarqueurs présents dans la sueur (électrolytes, métabolitesprotéinesacides aminés, etc.) et transmet ces données à unsmartphone via une liaison sans fil. Autant d’informations qui correspondent à un état physique et peuvent être interprétées selon les circonstances.

Chez un sportif, le timbre pourrait par exemple mesurer le niveau des électrolytes dont la baisse engendre des crampes. Il pourrait aussi servir à surveiller les signes vitaux d’un nouveau-né prématuré sans avoir à lui faire subir des prises de sang à répétition. Les personnes souffrant de diabète pourraient elles aussi porter ce type de patch pour surveiller leur niveau de glucose. Et de manière plus générale, ce timbre aiderait les médecins à affiner le dosage des traitements médicamenteux en mesurant les métabolites présents dans la sueur.

Le timbre est alimenté par un smartphone

L’alimentation du timbre se fait par un smartphone, comme une étiquette électronique passive. Il s’active dès que le mobile est suffisamment proche. Le premier prototype fonctionnel mesure les concentrations de sodium et de chlorure. Les prochaines versions pourront faire les analyses plus complètes précitées en prenant en compte les électrolytes, métabolites, protéines et autres acidesaminés. Un timbre de deuxième génération utilisant une connexion Bluetooth sécurisée est presque prêt. Des essais humains avec des partenaires industriels sont prévus d’ici la fin de l’année. Et un programme pilote avec des étudiants sportifs devrait démarrer début 2015.

Sources : http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/sante-timbre-epidermique-diagnostic-sante-55816/?utm_content=buffer3b901&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer#xtor=27

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