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Réalisée auprès de 2154 médecins utilisateurs de smartphone, l’enquête souligne à quel point le mobile s’invite dans le quotidien professionnel des médecins, et notamment dans la relation avec leurs patients. D’après l’étude, 19% des interrogés utilisent leur smartphone pour se connecter à Internet pendant une consultation. Plus étonnant, en 2014, 64% des médecins auraient également utilisé leur smartphone pour établir leurs prescriptions, contre 34% en 2012. Et, 56% souhaiteraient pouvoir disposer d’une fonctionnalité leur permettant d’accéder à leur logiciel médical depuis leur mobile.

Les applications médicales, elles aussi, ont la cote. 61% des médecins interrogés consultent des applications de ce type sur leur téléphone, contre 53% en 2012. L’étude observe, par ailleurs, une nette préférence pour les applications de bases de données médicamenteuses.

Se faire prescrire des applications ?

Autre fait marquant : les médecins tendent également à devenir des prescripteurs d’applications ! 17% des professionnels interrogés affirment conseiller de plus en plus d’applications à leurs patients. Ils n’étaient que 8% à le faire en 2012. Cette pratique concerne notamment le suivi de la glycémie, les conseils nutritionnels et le suivi tensionnel.

Selon Jeff Clavier, l’un des capital-risqueurs français les plus connus de la Silicon Valley que la rédaction des Clés de demain avait rencontré à la conférence LeWeb, le smartphone jouera un rôle prépondérant dans l’expérience que vivra le patient dans un futur proche. « C’est le Gateway (la passerelle en français, ndlr). Il sera directement relié à une batterie de capteurs et toutes les informations récoltées seront transmises aux médecins. Le smartphone permettra ainsi de passer dans l’ère de la médecine en continu », avait-il affirmé.

L’observatoire Vidal souligne, enfin, un intérêt naissant pour les objets connectés. Selon l’étude, les médecins commenceraient aussi à conseiller des objets connectés « santé / bien-être » à leurs patients. Tensiomètre, glucomètre et podomètre en tête. Toutefois, les objets connectés dans l’univers de la santé doivent encore faire leur preuve. Selon une autre étude publiée par l’Atelier BNP Paribas, 62% des Français n’estiment pas que les objets connectés pourraient être considérés comme des soins médicaux à part entière, même dans un avenir indéterminé. Un pourcentage qui peut sembler paradoxal quand on sait que 50% des Français utilisent justement ces nouveaux devices pour surveiller ou améliorer leur santé.

Source : http://lesclesdedemain.lemonde.fr/sante/le-medecin-le-patient-et-le-smartphone-_a-11-4864.html

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