CRÉATEUR DE PROXIMITÉ DIGITALE, FORMER,TRANSFORMER, RAPPROCHER

Bien évidemment, on est un peu déçu ! On pensait voir Patrick Errard, le Président du Leem, en Jack Bauer de ce « 24 heures » de la pharma, venant à bout des méchants de tous poils, qu’ils soient responsables de la diffusion d’un virus mortel ou, pourquoi pas, éditeurs d’opuscules anti-médicaments, journalistes de Prescrire ou proches de Philippe Even.

On pouvait espérer retrouver Philippe Lamoureux, DG du Leem, en patron d’une unité ant-terroristes, tiraillé entre les urgences vitales du terrain et les exigences de sa hiérarchie ; on pensait découvrir Stéphanie Bou et Eric de Branche en analystes de haut vol, n’ignorant rien des complots et des luttes internationales à l’origine d’une menace bactériologique … Mais au final, « Pharma War » est moins audacieux, …et plus didactique aussi. L’objectif de ce Serious Game mis en ligne il y a quelques semaines par le Leem : « Expliquer de façon vivante et concrète à un large public comment, de la conception à la production, l’industrie pharmaceutique fonctionne ».

 

UN ANNUAIRE DES MÉTIERS, … MAIS SANS BRAD PITT 

On embarque donc l’internaute dans le processus de mise au point d‘une molécule capable de sauver la planète, en proposant régulièrement quelques « petits jeux » pour adoucir l’atmosphère, mais avec l’ambition de présenter les principaux métiers d’un secteur qui en compte effectivement de nombreux : un chercheur, d’un chargé de pharmacovigilance, d’un technicien de laboratoire de contrôle, d’un cadre de production, d’un responsable des affaires réglementaires, de l’éthique. Avec une petite idée derrière la tête : « éveiller l’intérêt et susciter des vocations ». Si le contenu est indubitablement sérieux et précis, le ton adopté est souvent ludique, volontairement deuxième degré, sans verser dans la pure parodie. Techniquement très au point, le jeu met en scène « de vrais gens » des labos, dans la droite ligne de la précédente web-série du Leem (voir ici). Et c’est peut-être le seul défaut de « Pharma War » dont les « acteurs » dont, pour certains très amateurs et parfois un tantinet « coincés ». Mais on imagine que le Leem et son agence Interaction Healthcare n’avaient peut être pas à sa disposition le budget nécessaire pour s’offrir le Brad Pitt de « World War Z ».

 

INTERACTION : LA « DIGITAL AGENCY » QUI MONTE

On notera, malgré cette réserve d’interprétation, l’excellent travail fourni par Interaction Healthcare qui s’impose depuis quelques années comme l’un des meilleurs spécialistes de la Com digitale des acteurs de la pharma. Installée à Paris mais disposant d’une antenne à Bordeaux, à Rouen et à Montréal, l’agence dirigée par Jérôme Leleu affiche un effectif de près de 40 personnes et un CA 2014 de plus de 3 millions d’euros. AstraZeneca, Pfizer, Boehringer Ingelheim, Novartis, et quelques autres ont déjà été convaincus.

Source : http://www.prescriptionsante.com/accueil/dig-leem-game/

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