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La prothèse bionique répond aux commandes du cerveau

C’est la revue médicale The Lancet qui a publié les résultats de l’étude dirigée par le chirurgien Oskar Aszmann, spécialiste de la chirurgie plastique et reconstructrice de l’Université médicale de Vienne et concepteur de la main bionique greffée sur les trois patients.

Cette prothèse créée par le professeur Aszmann est reliée au signal neurologique du patient grâce à des capteurs répondant aux impulsions électriques envoyées par les muscles. Des fibres musculaires ont été prélevées dans les cuisses des patients et greffées dans les avant-bras. Les liaisons nerveuses ont elles été rétablies grâce à des nerfs provenant d’une autre zone de la moelle épinière que celle du plexus brachial.

Entrainement virtuel de plusieurs mois

Pour appréhender le fonctionnement de ce nouveau membre bionique, les patients font l’objet d’un entrainement de plusieurs mois, dans un premier temps en commandant une main virtuelle, puis grâce à une main hybride attachée à leur main valide. Le Pr Aszmann précise que de nombreux patients ne peuvent pas être candidats à la reconstruction bionique car « ils n’ont pas suffisamment de nerfs disponibles, soit parce qu’ils n’y sont pas prêts psychologiquement, ou bien encore faute d’un environnement adéquat ».

Toujours selon Oskar Aszmann, la reconstruction bionique comporte de nombreux avantages par rapport à la greffe de la main plus « traditionnelle » pratiquée depuis la fin des années 1990. Notamment à cause de la prise de médicaments immunosuppresseurs qui conduisent parfois à devoir réamputer le malade du membre greffé. Le chirurgien précise que « Dans le cas de la perte d’une seule main, je pense que la reconstruction bionique a plus de bénéfices, parce qu’elle n’a aucun effet secondaire et que la qualité de la fonction récupérée est presque aussi bonne qu’avec une greffe ».

 

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